La capitale allemand dit non à la start-up californienne Uber. Grâce à une application Uber permet de mettre en relation des conducteurs privés, et des clients potentiels, qui préfèrent utiliser ce biais plutôt qu’un taxi classique, bien souvent plus cher. Une innovation qui fait beaucoup de bruit en France depuis quelques mois, durant lesquels les taxis ont lancé de nombreuses manifestations.
Même topo en Allemagne et particulièrement à Berlin. Mercredi dernier, le sénat de la capitale leur a donné raison, non pas sur la question centrale de la concurrence, mais sur la protection des passagers. La chambre haute berlinoise a en effet estimé que leur sécurité n’était pas assurée à bord des voitures privées utilisant Uber, puisque les assurances des particuliers ne prenaient pas en compte le transport de passagers. Désormais, les contrevenants à l’interdiction risquent à Berlin une amende de 20 000 euros.
Uber a dans la foulée fait savoir qu’elle contesterait cette interdiction, sans préciser si elle paierait les éventuelles amendes. Ne réagissant pas à la question de sécurité, Uber a précisé que son service instaurait une concurrence « nécessaire » sur un marché qui n’a pas évolué depuis des années. Inutile de préciser que cette interdiction a été saluée outre-Rhin…